Nous aurions plaisir à lire quelques lignes, de vous , que nous ne connaissons pas mais qui pourtant avez passé quelques minutes chez nous. Beaucoup de passages sur le blog, mais peu de commentaires, dommage ...ne soyez pas de simples consommateurs, écrivez nous!










vendredi 2 juillet 2010

Fleuve Congo


En ce moment au Musé Quai Branly à Paris, une exposition temporaire qui a débuté le 22 juin et prendra fin en octobre 2010( merci++ Francis :) ): Les mystères du fleuve Congo

extrait d'un article du JDD:
En confrontant des pièces issues de zones géographiquement très éloignées les unes des autres (le bassin du fleuve Congo représente une surface totale de 3,8 millions de kilomètres carrés), on constate des affinités entre ces peuples dispersés sur un tiers du continent. Six régions sont concernées : le sud du Cameroun, la Guinée-Équatoriale, le Gabon, le Congo-Brazzaville, le Congo-Kinshasa et une partie de l’Angola. "Rien qu’au Congo-Kinshasa, on compte 450 tribus. Il y a eu des exemples de migrations et d’échanges. Mais on ne s’explique pas vraiment pourquoi les artistes ont des sources d’inspiration identiques, partagent une même vision du monde et privilégient des motifs semblables. L’archétype varie selon la région, s’adapte à chaque culture selon ses besoins. Il est plus symbolique que naturaliste."
Le masque en forme de cœur trouve ses origines dans la forêt équatoriale, où on côtoie, selon François Neyt, les esprits: "On apprend à discerner les bons des mauvais. L’objet est le plus souvent en bois, concave et de couleur blanche. On remarque des scarifications sur le visage et des dents en biseau. C’est un signe d’identité, de communication, d’apprentissage du monde. Il commémore les ancêtres, les forces de la nature, et est utilisé lors de cérémonies rituelles comme la circoncision."

L’Afrique centrale est habitée par de nombreux groupes humains ayant chacun son identité propre. Malgré leurs différences, leurs oppositions même, ceux-ci s’exprimaient dans des langues communes, usaient d’institutions semblables, engageaient leur vision du monde dans des rituels initiatiques et thérapeutiques, des danses et des incantations adressées aux esprits de la nature et à leurs ancêtres. Les liens culturels qui relient ses populations couvrant la grande forêt et les savanes subéquatoriales affleurent également dans leurs productions matérielles. Les oeuvres majeures présentées ici en témoignent.François Neyt, commissaire de l'exposition
Anecdote: un ami congolais m'a dit tout récemment que : un "Nina" , au congo, est un poisson du fleuve Congo qui donne des décharges électriques. Cela a beaucoup amusé notre Nina!

Aucun commentaire: