Nous aurions plaisir à lire quelques lignes, de vous , que nous ne connaissons pas mais qui pourtant avez passé quelques minutes chez nous. Beaucoup de passages sur le blog, mais peu de commentaires, dommage ...ne soyez pas de simples consommateurs, écrivez nous!










vendredi 20 avril 2012

Un nouveau Film KINOIS récompensé

VIVA RIVA: sortie le 18 avril 2012 réalisé par Dio Tunda Wa MUNDA synposis: Viva Riva !, un film congolais dont le nom sonne comme un cri de guerre ! Ce portrait de Kinshasa est le premier long-métrage de fiction congolais en salle depuis 25 ans. Réalisé avec un budget de 1,8 millions d’euros, il sort ce 18 avril en salles en France. C’est un polar sec et nerveux, situé à Kinshasa. Sa trame est aussi simple qu’efficace. Riva rentre au pays au volant d’un camion plein de carburant volé qu’il espère écouler à prix d’or. Flambeur et ambitieux, distribuant les dollars à tour de bras, ce petit truand a toutes les cartes en main pour devenir le Maitre de la Ville. Tout semble lui réussir jusqu’à ce qu’il rencontre dans une boite de nuit une splendide créature - Nora, la femme du caïd local. Viva Riva ! a tous les ingrédients d’un film de gangsters classique : un héros surpuissant, une fille belle à se damner, des mafieux prêts à tout pour se venger et des flics pourris… Les références de ce film brutal et sexy sont à chercher du côté du cinéma afro-américain des années 1970, mais Viva Riva ! dessine aussi un portrait inoubliable de Kinshasa, ville au bord de la décomposition, et pourtant débordante d’énergie. souce RFI Viva Riva ! compte dans ses rangs des comédiens professionnels non négligeables, parmi lesquels Manie Malone (l'interprète de Nora), que l'on a pu voir dans les séries françaises Femmes de Loi et Braquo, ou encore Hoji Fortuna (Pan Am, la nouvelle série ABC, aux côtés de Christina Ricci). Le sexe, un tabou Le film montre des scènes de sexe osées, conformément à la volonté du réalisateur Djo Tunda Wa Munga. Or, le sexe est encore un sujet très tabou dans la plus grande partie des pays africains, raison qui explique sans doute pourquoi ce long-métrage n'est pas diffusé dans son propre pays, en République Démocratique du Congo. Le cinéaste confesse d'ailleurs avoir eu du mal à trouver des actrices locales prêtes à se dénuder. Bilinguisme Le film a été tourné en français, mais aussi en lingala, qui est la langue la plus parlée au Congo actuellement. Cette particularité en fait le premier film tourné en lingala ! Le "Slumdog Millionaire africain" Déjà sorti sur les écrans de plusieurs grandes villes de Belgique, le film est plutôt bien reçu par les critiques du pays : le quotidien belge Le soir qualifie même Viva Riva ! de "Slumdog Millionaire africain", compte tenu des thèmes que le film aborde (monde de la nuit, mafia, jalousie, crime, pauvreté, etc.). Pour retraduire cette ambiance chaotique et intense, Djo Tunda Wa Munga a misé sur l'importance de la musique congolaise, entre passion, fureur et mélancolie. Par ailleurs, le cinéaste se revendique d'une autre référence importante : Scarface ! Il ajoute aussi avoir été influencé par le cinéma de Sergio Leone, Akira Kurosawa, Kenji Mizoguchi et David Cronenberg. 20 ans d'attente ! Les films sont rares au Congo ! Il aura ainsi fallu attendre plus de 20 ans entre Viva Riva ! et La Vie est belle de Mweze Ngangura et Benoit Lamy, dernier film congolais en date (1987). Djo Tunda Wa Munga, qui déplore ce manque de développement de l'industrie congolaise, espère relancer la culture cinématographique dans son pays avec son film. Grand gagnant Viva Riva !, défini par son réalisateur comme "un polar moderne en forme de course-poursuite", est reparti avec six récompenses lors des African Movie Academy Awards 2011, dont le prix du Meilleur film et du Meilleur réalisateur ! Un réalisateur très impliqué Djo Tunda Wa Munga, originaire de Kinshasa, a voulu pousser un cri de révolte et alerter l'opinion publique quant à la situation critique de son pays à l'heure actuelle. Il déclare : "Ces vingt dernières années ont été mouvementées pour les Kinois, qui ont enduré tout ce qu'on peut imaginer de pire (...) Le temps est venu d'en évoquer certains aspects, connus de tous mais dont personne ne parle". Avec ce film, il veut donc montrer la violence et la corruption qui règnent au Congo. Pour l'écriture de son scénario, il s'est d'ailleurs inspiré de l'histoire de vrais contrebandiers. Chez l'habitant Djo Tunda Wa Munga se souvient de la facilité avec laquelle il a pu compter sur l'aide des Kinois : "Parfois, on expliquait aux gens qu'on faisait un film et que nous avions besoin de leur maison, de leur lieu de travail ou de leur voiture. Ils acceptaient la plupart du temps. Je me demande vraiment si il y a encore beaucoup de villes où tout le monde est si coopératif !", déclare-t-il. Allez Kin la belle, relève toi , tu ne peux pas tomber plus bas, espérons que le tout nouveau premier ministre nommé hier, Augustin Matata Ponyo va y contribuer.... oh Congo pays aux milles ressouces.

1 commentaire:

Framboise a dit…

Je ne suis pas sûre que j'irais voir ce film...J'ai du mal avec la violence dans les films, et la bande-annonce m'a un peu "fait mal".
Mais je trouve super que le cinéma puisse porter le sujet du Congo, de Kinshasa sur le devant de la scène.
Comme tu le dis, le Congo est un pays aux milles ressources...Qu'il puisse se relever...
Biz