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jeudi 16 avril 2009

Le Rêve dans le Pavillon Rouge


Le Rêve dans le pavillon rouge (紅樓夢, Hóng lóu mèng), qui date du XVIIIe siècle, est un des quatre grands romans de la littérature classique chinoise, avec l'Histoire des Trois royaumes, Le Voyage en Occident et Au bord de l'eau.

Le « pavillon rouge » désigne le gynécée ou les riches demeures. L'auteur du roman, Cao Xueqin (1723-1763), n'en acheva que les quatre-vingts premiers chapitres, les quarante derniers ayant été révisés par Gao E (高鶚). Ce roman de mœurs sur la famille Jia est centré sur l'amour entre le héros Jia Baoyu (賈寶玉) et sa cousine Lin Daiyu (林黛玉) ; le titre originel de l'ouvrage était Histoire de la pierre (石頭記).

C'est aux environs de 1754, sous le règne de l'empereur Qianlong qu'un roman intitulé Mémoires d'un roc, dont la rédaction aurait commencé en 1742, connaît un certain succès. Plus tard, son auteur présumé, Cao Xueqin (env. 1715-env. 1764) le remanie et lui donne d'autres titres (Les Douze Belles de Jinling, Relation du moine d'amour). Le livre est toutefois connu sous le nom des quatorze airs de musique que le héros entend en rêve, ceux du Rêve dans le pavillon rouge. Édité pour la première fois en 1791, il est aujourd'hui unanimement considéré comme un des chefs-d'œuvre de la littérature classique chinoise.Grandeur et décadence de la famille JiaL'histoire prend place à Shitou, ville de résidence impériale, dans la maison de la famille Jia. Jia Zheng, descendant du duc Rong, a deux enfants, Yuanchun, future concubine impériale, et un fils, Baoyu, surnommé « Jade précieux », car il est né avec une pierre de jade gravée de signes d'écriture dans la bouche. Méprisé, Baoyu est cependant intelligent, mais voluptueux. Son père, Jia Zheng, le traite durement. Heureusement, vit sous le même toit sa cousine Lin Daiyu, orpheline, qu'il aime profondément.(...)

« Dans une prose d'une admirable fluidité, aérée de contrepoints en vers raffinés, c'est une sorte de temps retrouvé d’une adolescence passée au milieu de jeunes filles dans une grande famille mandchoue à l'époque de sa splendeur, qui n'est plus qu’un rêve. » (André Levy)

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