Nous aurions plaisir à lire quelques lignes, de vous , que nous ne connaissons pas mais qui pourtant avez passé quelques minutes chez nous. Beaucoup de passages sur le blog, mais peu de commentaires, dommage ...ne soyez pas de simples consommateurs, écrivez nous!










samedi 18 octobre 2008

Long Message sur La Langue CHINOISE

我不说中文得很好 !!!!! ah ah ah !

Mais, pour commencer, disons d'abord que le chinois est une langue appartenant au groupe sino-tibétain divisée en deux grandes familles : les langues tibéto-karens et les langues hans, communément qualifiées de chinoises. Parmi les grandes langues han on regroupe :
Le mandarin, parlé par 720 millions de locuteurs, soit près de 70% de la population chinoise. C'est la langue officelle enseignée dans toutes les écoles. Elle est parlée dans tout le nord-est du pays, région linguistiquement homogène;

24 dialectes (en fait des langues), concentrés dans le sud-est du pays; ils sont tous très différents les uns des autres et aussi éloignés du mandarin que l'espagnol l'est du français.
Ces autres langues han se caractérisent par leur conservation des anciennes consonnes finales -m, -p, -t, -k. Les langues wou (wu) – avec celles parlées à Chang-haï et Wen-tcheou – ont conservé d'anciennes initiales sonores comme b̬, d̬, g̬, dz̬, etc. Les dialectes mandarins ont quatre ou cinq tons, tandis que les autres dialectes sont généralement pourvus de plus de tons.

. Les grands dialectes han sont les suivants :
Le cantonais (yué) parlé par 46 millions de locuteurs en Chine populaire, ainsi que 5 millions à Hong-Kong, 700 000 en Malaisie, 500 000 au Viêt-nam, 500 000 à Macao et 300 000 à Singapour ;
le wou (wu), 77 millions en Chine populaire, aux alentours de Chang-haï, 7% de la population continentale, il est en partie utilisé à la radio, le mandarin gardant un caractère plus officiel, puisque sur les mêmes stations c'est dans cette langue que sont lues les nouvelles ;
le hakka, 26 millions de locuteurs en Chine populaire, soit 2,5% de la population, 2 millions à Taïwan, 1 million en Malaisie, 640 000 en Indonésie ;
le min, 26 millions de locuteurs en Chine populaire, 14 millions à Taïwan, soit 75% de la population insulaire, 2 millions en Malaisie, 1,2 million à Singapour, 1 million en Thaïlande, 700 000 en Indochine, un demi million à Hong-Kong, un demi million aux Philippines ;
le Siang (Xiang) parlé par 36 millions de locuteurs dans le Hou-nan (Hunan).
Enfin, quelques langues non-hans sont également parlées en Chine ; parmi les plus importantes, il faut citer :


Le tibétain avec 5 millions de locuteurs en Chine ;
le ouïgoure parlé par 7,2 millions de personnes en RPC, principalement dans la province de Sin-kiang (Xinjiang) ;
le yi, en fait un ensemble de 20 langues, avec 5 millions de locuteurs. Le yi possède son propre système d'écriturenbsp;;
le tchouang (zhuang), parlé par 8 millions de personnes dans les régions autonomes de Wen-chan (Wenshan) et Kouang-si (Guangxi). Le tchouang s'est écrit en caractères latins avant que les autorités chinoises n'imposent récemment les caractères han.

La destinée et la propagation du mandarin doit beaucoup aux conquêtes des empereurs, et aux structures centralisatrices que tous imposeront aux pays conquis
Du point de vue linguistique, toutes les dynasties chinoises ont opéré une politique d'assimilation implacable en vue d'absorber les peuples de la périphérie de l'Empire du Milieu. L'administration centralisatrice et la grande autorité des mandarins assurent un grand prestige à la langue de ceux-ci basée sur le pékinois.

Le mandarin est aujourd'hui la langue officielle de facto de la République populaire de Chine; en effet la Constitution de 1982 ne mentionne rien en matière de langue officielle. Néanmoins, la Constitution dans son article 19 parle du pŭtōnghuà (langue commune) : L'État encourage, à l'échelle nationale, l'utilisation de la langue commune. Or, en 1956, le pŭtōnghuà fut défini officiellement comme la norme parlée, avec comme prononciation de référence, celle de Pékin. Cette langue commune est diffusée systématiquement à la télévision et à la radio.

En chinois de Pékin, il existe quatre tons : le ton uni ̄ ou 1, le ton montant ´ ou 2, le ton modulé ̌ ou 3, descendant puis montant, et enfin le ton descendant ` ou 4.
Ce qui frappe tout d'abord l'occidental dans l'écriture chinoise c'est le grand nombre de signes. Les plus récents dictionnaires en énumèrent plus de 60 000. Cependant un millier de signes couvre 90% des apparitions dans les textes typiques. Le système est ouvert, on peut composer de nouveaux caractères au gré de l'évolution de la langue qui invente sans cesse de nouveaux mots.

À l'origine du caractère chinois, il y a évidemment un élément de pictographie ; comme en Égypte ou à Sumer, l'écriture a commencé par des représentations figurées. Le dessin d'un arbre a servi à représenter le mot bois,une femme sous un toit désigne la paix, la tranquillité, enfin une femme et un enfant désigne ce qui est bon (好). Ce fond pictographique ne représente plus qu'une infime partie du répertoire de l'écriture actuelle.

Le Pinyin est le système officiel international de transcription du chinois depuis 1979, il fut créé à partir de l'alphabet phonétique zhuyin zimu de 1918 et des signes phonétiques (zhuyin fahao) de 1928. Il a été promulgué en 1958 par le conseil des affaires d'État chinois comme transcription officielle. Il utilise l'alphabet latin, avec un seul diacritique – le tréma –, il est fondé sur la prononciation de la langue commune pŭtōnghuà.

Quelques pistes de reflexion pour le japonais
Avant l’introduction des caractères chinois, qui commence au Ve siècle, le japonais ne possédait pas d’écriture. Jusqu’au XIIe siècle, les lettrés écrivaient en chinois, qui jouait donc un rôle similaire à celui du latin en Europe. Les caractères chinois, accompagnés de leur prononciation adaptée à la phonétique japonaise, furent importés en plusieurs étapes et à partir de différentes régions de la Chine (notamment du Sud). Cela explique qu’un même caractère puisse parfois avoir plusieurs prononciations chinoises (ou lecture ON). Le mot 下 (xià en chinois moderne), par exemple, se prononce à la fois ka et ge en japonais. Par contre les mots suivants n’ont qu’une seule lecture ON en japonais : 山 (shān en chinois) devient san et 手 (shǒu en chinois) devient shu en japonais. Avec un peu de pratique, le lien de parenté entre la prononciation chinoise et la lecture japonaise ON est souvent évident.
Au moment de l’introduction des caractères chinois (appelés hànzi en chinois et kanji en japonais), il existait évidemment des mots japonais équivalents. La montagne s’appelait par exemple yama. Le caractère 山, a donc aussi une prononciation purement japonaise (ou lecture kun). C’est pourquoi les caractères japonais ont généralement deux prononciations et souvent plus.


Si , tout comme moi, le sujet vous intéresse je vous conseille la lecture de ces pages:
http://alis.isoc.org/langues/iso639.htm
http://www.ramou.net/

谢谢

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