Nous aurions plaisir à lire quelques lignes, de vous , que nous ne connaissons pas mais qui pourtant avez passé quelques minutes chez nous. Beaucoup de passages sur le blog, mais peu de commentaires, dommage ...ne soyez pas de simples consommateurs, écrivez nous!










dimanche 14 décembre 2008

"Mao et moi" bande dessinée de Chen Jiang hong


Nous venons de l'acheter mais ne l'avons pas encore reçu. C'est une bande dessinée à partir de trois ans (à vérifier).

Dans une ville du nord de la Chine, au milieu des années soixante, un petit garçon mène une vie normale, semblable à celle de beaucoup d'enfants chinois. Il habite avec ses parents, ses grands-parents et ses deux sœurs dans un tout petit appartement. Il adore dessiner, et comme il n'y a pas assez d'argent pour acheter du papier, sa sœur lui a rapporté de son école un petit morceau de craie.Un jour, le président Mao proclame la révolution culturelle C'est le début d'une période difficile et exaltante. Chaque jour il se passe des choses infiniment brutales, souvent déchirantes, et pourtant le pays tout entier, la jeunesse en tête, a foi dans son président.Le petit garçon de ce livre, c'est Chen Jiang Hong, et c'est avec son regard d'alors qu'il raconte tout à la fois la vie de sa famille et l'une des périodes les plus vertigineuses et effrayantes de l'histoire contemporaine.

Extrait de l'article du cnl (centre national du livre)


Les premiers dessins de l’album baignent dans des harmonies de gris, que rehaussent quelques tâches de couleur rouge, un peu comme dans les tableaux de Corot.
Chen Jiang Hong, l’auteur de cet album autobiographique, y puise son lot de souvenirs d’enfance, faits de bonheurs simples et de chagrins vite consolés, de raviolis farcis à la viande et de chat fugueur.

Mais très vite, au tournant de l’année 1966, la symbolique des couleurs s’inverse. La révolution culturelle fait déferler le rouge ...

Le point de vue adopté, celui de l’enfant que le fait d’ânonner les mantras à la gloire de Mao amuse plutôt qu’il ne le désespère, permet de jouer habilement du contrepoint entre la réalité d’une oppression palpable et l’inconscience tragique. Il faudra le départ d’un père dans un centre de rééducation, la disparition d’une voisine raffinée pour que la peine entre dans ce cœur vaillant de la jeunesse révolutionnaire. Il faudra le recul de l’adulte pour déceler l’amertume d’une tyrannie politique. Mais celui qui fut, par amour du dessin, peintre de la propagande maoïste dans ses jeunes années, sait aujourd’hui poser un regard dépassionné et dépourvu de rancœur sur cette enfance politisée. Dans cette chronique tendre et douloureuse, les seules armes idéologiques du peintre sont ses lavis profonds et ses encres étales. Par leur composition, autour d’un axe vertical -pilier, tronc d’arbre ou tuyau de poêle- qui découpe le premier plan, par leur art du contraste entre les pigments roses-rouges et les nuances gris-noir, les dessins de Chen Jiang Hong opposent la force millénaire d’un héritage pictural à l’abrutissement stupide de la révolution culturelle, et l’immémorial secours de la famille à la coercition politique.


Jiang Hong Chen est né en Chine en 1963. Il a été formé aux Beaux-Arts de Pékin. Il vit et travaille à Paris depuis 1987.
Il est également l'auteur:
du "Cheval magique de han gan" que nous avons lu et apprécié et notamment pour son initation à la peinture chinoie et aussi pour le coté imaginaire du cheval qui sort du dessin.
de "Petit aigle" qui traite notamment le sujet de la transmisson du savoir dans le domaine du Kung Fu.
et de biens d'autres .

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Laurence & Nina
Je l'ai reperé ce livre et j'en ai même parlé à l'auteur car en fait c'est un de mes client (il fait également de la peinture)
Peut-etre va t'il me faire un cadeau ??
Il va m'être indispensable pour faire mon post sur la révolution culturelle...
Bisous
Et tres bonnes fetes de fin d'année
Lolo

ouvea107 a dit…

Bonsoir laurence
oui je sais que cet auteur habite en region parisienne et je crois m^me que son atelier estd ans le 11 e. Je me suis dit que si je monte sur Paris en janvier , j'irais le voir.
A bientot
Laurence