NOEL Joyeux ?

La déprime de Noël
Tristesse, angoisse... La dépression vous guette en fin d'année
Entre le 24 décembre et le 1er Janvier, chaque année, le taux de suicide bat des records en Occident. Et si l'on parlait un peu du "Christmas blues" ?

Lumières, cadeaux, famille, bons repas... Si tous les ingrédients du « joyeux Noël » sont bien connus, il est plus difficile de parler de la déprime qui règne à cette période de l'année. La solitude, la précarité bien sûr, mais d'autres nuages viennent souvent assombrir cette période. Il ne faut pas confondre la dépression saisonnière avec l'angoisse vraie qui envahit certaines personnes à l'approche des fêtes de fin d'année. Cette tristesse est profondément existentielle, et beaucoup plus fréquente qu'on veut bien le croire : elle concernerait une personne sur trois dans les pays occidentaux (Christmas blues dans les pays anglo-saxons), et les célibataires n'en sont pas les seules victimes.

Noël, une fête de famille ?
Aucune autre fête n'apporte autant de clichés de la « sacro-sainte famille ». C'est l'époque de la reconstruction du clan, avec tout ce que cela comporte de profondément tribal, charnel, et donc identitaire. Il fait bon, le 25 Décembre, pouvoir se réclamer d'un groupe ou d'un sang ; malheur à ceux à qui manque cet ancrage : les orphelins (par deuil ou par abandon), les marginaux, mais aussi tous ceux qui vivent mal leur différence au sein de leur famille, et qui ont été, ou se sont, exclus du noyau, pas forcément de manière physique, mais sur un plan intellectuel ou psychologique. Il existe de multiples raisons à cet isolement, à chercher parfois très profondément dans les méandres du cœur et de l'esprit.

Quelle qu'en soit la cause, il existe un remède infaillible contre l'apitoiement sur soi-même, résumé dans cette phrase : « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. » Aucune thérapie n'est aussi efficace que de se transformer soudain en bienfaiteur de l'humanité.
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BON NOEL à tous.